Rayon de soleil ?
Une aube épanouie,
Brisant l'écume de la nuit.
Ta silhouette se dessine,
Prit forme évanescente
Le paysage est encore brumeux.
Je vois ton corps exalté exaltant,
Baigné de rosée joyaux.
Je te regarde...
La brume...la brume...
Un instant de naissance
Mais où est le soleil ?
Où est-il pour dissiper cette brume ?
Puis, je respire,
Je te respire ;
Le lilas, le lys, le jasmin,
C'est le printemps !
Une naissance florale,
Dans ce jardin épineux
Ou le cactus et les toiles d'araignées
S'est épousée.
Où les fantômes médisent,
Jalousent, maudissent ;
Le froid happa mes os.
Mais à ta vue...
Ai-je déjà vu ?
A ta vue, ta chaleur m'inonda
Dans des frissons intarissables.
La brume ! La brume !
Entourant ma vue, mon rêve.
J'ai voulu te sentir...
Je te sens
Et là, ce que je crus,
Se dénicha de mon cœur.
Un premier sourire,
Dans ce jardin inclément.
Je fais un premier pas...
La brume...la brume...
J'entends les prémices d'un hymne :
Le rossignole précéda.
Au loin, j'entends...
Le tambourin, la flûte et la mandoline,
Le bénir accompagne des voix :
Féminines, masculines ; confuses, joyeuses.
Est-ce notre fête ? Nos noces ?
J'avance vers toi,
Des pas moins surs.
Les roses aux pétales gémissant,
Diffusant leur parfum enivrant.
La vie se revêt de verdure,
De toutes couleurs
De beau...
La brume peu à peu se dissipe.
Mes pas de plus en plus surs.
Le soleil !
Le soleil, c'est toi.

À l'heure où le roi est l'ordinateur 
Il
n'est pas normal que cette petite fille pleure 
Dans les bras d'une mère
accablée 
De ne pas pouvoir nourir son enfant

Alors à genoux elle
supplie Dieu 
Et les passants, de ses grands yeux 
Mais personne ne daigne
y plonger les siens 
Car leur petit confort la feront mourir de faim


Mais la femme espère encore 
Qu'un beau jour le monde se retournera

Pour lui donner un peu plus d'or 
Et la preuve qu'il faut garder la foi


Malheureusement la misère rattrape sa victime 
Pour la plonger à
jamais dans l'abîme 
Et laisser l'innocente sans protection 
Avec un cœur
aux reflets de prison 

Elle grandira dans la boue 
Coupera sa
chevelure de braise 
Pour récolter quelques sous 
Mais jamais ne vivra à
son aise